Tuesday, December 18, 2012

선전 2012



Published on Apr 10, 2012
Directed by Carla Garapedian and made by Hardcash Productions. Narrated by Joe Layburn and filmed by Anna Roberts, the documentary also features covertly filmed images taken by North Korean Ahn Chol. The film highlights the terrible plight of North Korean orphans who desperately try to eke out a living in a country which seems not to care.




Published on Jul 13, 2012

From the about at YouTube:
 
Here is the formal statement I gave to Federal Police on 16 June 2012: 

On a trip to visit family in Seoul in April, I was approached by a man and a woman who claimed to be North Korean defectors. They presented me with a DVD that recently came into their possession and asked me to translate it. They also asked me to post the completed film on the Internet so that it could reach a worldwide audience. I believed what I was told and an agreement was made to protect their identities (and mine). 

Despite my concerns about what I was viewing when I returned home, I proceeded to translate and post the film on You Tube because of the film's extraordinary content. I have now made public my belief that this film was never intended for a domestic audience in the DPRK. Instead, I believe that these people, who presented themselves as 'defectors' specifically targeted me because of my reputation as a translator and interpreter. 

Furthermore, I now believe these people work for the DPRK. The fact that I have continued to translate and post the film in spite of this belief does not make me complicit in their intention to spread their ideology. I chose to keep posting this film because - regardless of who made it - I believe people should see it because of the issues it raises and I stand by my right to post it for people to share and discuss freely with each other.

Sabine

I have translated this film, laid in the English voice over and subtitles, and on legal advice have blurred the identity of the presenter and/or blacked out certain elements.

0:00 Introduction
6:54 Creating Ideas & Illusions
16:48 Fear
19:35 Religion
25:00 Beware the 1%
28:10 Emulating Psychosis
31:21 Rewriting History
41:15 The Birth of Propaganda
45:49 Cover Ups and Omissions
54:10 Complicity
58:05 Censorship
1:01:50 International Diplomacy
1:06:14 Television
1:08:11 Advertising
1:14:36 The Cult of Celebrity
1:22:34 Distraction
1:28:01 Terrorism
1:35:00 The Revolution Starts Now 

Please share and discuss with as many people as you can, and if you have questions for me or want to discuss the content further, please do so below or go to:

Tuesday, November 20, 2012

L'affaire des caporaux de Souain

Les fusillés pour l’exemple ne dorment toujours pas en paix


http://moulindelangladure.typepad.fr/monumentsauxmortspacif/2007/10/les-quatre-capo.html 

http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/monuments/suippes_caporaux_souain.htm

L'affaire des caporaux de Souain (Théophile Maupas, Louis Lefoulon, Louis Girard et Lucien Lechat), fusillés pour l'exemple, est un des cas parmi les plus flagrants et les plus médiatisés de l'injustice militaire durant la Première Guerre mondiale.

En Champagne, le 10 mars 1915 à cinq heures du matin, après deux mois d'accrochages sans résultat tangible dans le secteur et deux récentes attaques infructueuses, les poilus de la 21ecompagnie du 336e régiment d'infanterie reçoivent l'ordre d'attaquer de nouveau à la baïonnette et de reprendre les positions ennemies établies au nord du village de Souain (Marne).

Devant eux, le terrain est déjà jonché de cadavres et se trouve directement pris sous le feu desmitrailleuses allemandes. De plus, la préparation d'artillerie habituelle avant l'attaque, au lieu de secouer les positions allemandes, envoie ses obus sur la tranchée française et laboure le terrain d'assaut. Dans ces conditions, les hommes de la 21e compagnie, épuisés après plusieurs jours de tranchée, démoralisés par les précédents insuccès, et ayant sous les yeux le spectacle des cadavres de leurs camarades tombés dans les fils de fer intacts, refusent, ce jour-là, de sortir des tranchées.

À cet instant précis, il est clair qu'ils anticipent l'échec et l'inutilité d'une attaque qui les voue à une mort certaine. Tout soldat paraissant sur le parapet étant immédiatement atteint par les balles. Plus tard, le bombardement des tranchées françaises fera l'objet d'une polémique, à la suite d'un témoignage : le général Réveilhac, qui avait ordonné l'attaque, aurait demandé à l'artillerie de pilonner les positions françaises pour obliger les soldats à sortir de leurs tranchées1.

Suite à la désobéissance des hommes de la 21e compagnie, le général Réveilhac exige des sanctions. Le capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est alors tenu de transmettre à ses supérieurs une liste portant les noms de 6 caporaux et de 18 hommes de troupe, choisis parmi les plus jeunes, à raison de deux par escouade. Le 15 mars, le général donne l'ordre de mise en jugement directe des24 hommes désignés.



L'Aisne demande à la République de reconnaître les soldats fusillés pour l'exemple de 14-18


Le conseil général de l'Aisne, dans la région Picardie, a adopté le 16 avril 2008 un voeu demandant aux autorités françaises de "reconnaître les soldats condamnés pour l'exemple comme des soldats de la Grande Guerre à part entière" et d'inscrire leurs noms sur les monuments aux morts.

"Le Conseil général de l'Aisne invite solennellement la République française à prendre, dans la générosité qu'elle doit à ses enfants, et à l'occasion du 90ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre, la décision de reconnaître les soldats condamnés pour l'exemple comme des soldats de la Grande Guerre à part entière, comme des Poilus comme les autres, de façon à permettre que leurs noms puissent être légitimement inscrits sur les monuments aux morts des communes de France, à la demande de leurs familles ou des associations et collectivités concernées", demande l'assemblée départementale dans un voeu qu'elle a adopté le 16 avril à l'unanimité, gauche et droite réunies.

En fait pour obtenir cette unanimité dans le vote, la droite locale à obtenu de la majorité socialiste de l'Aisne le substitution des termes "combattant de la Grande Guerre " par "soldat de la Grande Guerre ". Chacun faisant un pas vers l'autre, le consensus a été possible. Espérons qu'au niveau national, nos dirigeants acquièrent cette sagesse.

Le voeu, qui a été adopté le jour anniversaire du début de l'offensive du Chemin des Dames en 1917, évoque la "politique active" menée par le conseil général "depuis plusieurs années" pour "réintégrer les fusillés de 1914-1918 dans la mémoire collective", notamment en accueillant en juin 2007 des descendants de fusillés dans le département. "Sans chercher à réécrire l'histoire ou à l'instrumentaliser, peut désormais venir, après le temps des tabous et des polémiques, le temps d'une mémoire apaisée", "90 ans après la fin de la Grande Guerre", poursuit le texte, qui évoquent "plus de 50" soldats fusillés au cours des quatre années de guerre dans l'Aisne. Selon un décompte effectué en 2006 par l'ancien chef du service historique de l'armée de terre, 675 soldats ont été fusillés sous l'uniforme français pendant la Grande Guerre pour désertion, mutinerie ou refus d'obéissance. Parmi seul une quarantaine de ces fusillés ont été réhabilités dans les années 1920 ou 1930.




Joseph Dauphin : le héros fusillé pour une beuverie


Joseph Dauphin, né à Tauves dans le Puy-de-Dôme, le 10 février 1882, dans une famille de 10 enfants. Il fut l'un des 600 soldats fusillés pour l'exemple par l'armée française durant la Première Guerre mondiale.

Marié, père d'un enfant, le paysan Dauphin se trouvait incorporé dès le mois d'août 1914 au 70 ème bataillon de chasseurs à pied. Vaillant soldat, il reçut, en 1915, la Croix de guerre avec palmes pour plusieurs actes héroïques, entre autres avoir ramené sur ses épaules un lieutenant gravement blessé près des barbelés de la tranchée ennemie ou bien encore avoir tenu une position jusqu'à épuisement de ses cartouches. Promu caporal, il reçut par trois fois une citation pour sa conduite exemplaire au combat.

Au printemps 1917, l'état major avec Nivelle est au summum de son incompétence. Depuis deux ans les armées piétinent, Nivelle décide d'engager massivement les troupes dans ce que l'état Major appelle la "Bataille de France". Les allemands connaissent le projet et renforcent les défenses en abandonnant une partie du front. Nivelle n'en tient pas compte. La préparation de l'artillerie française du 10 au 16 avril est sans effet sur les abris en béton et les cavernes du plateau de Craonne. Nivelle n'en tient pas compte. L'attaque est déclenchée le 16 avril, quelques jours plus tard et 150 000 morts, disparus et blessés, la Bataille de France est devenue, afin de minimiser cet échec, la bataille de l'aisne puis la bataille du Chemin des Dames. La presse n'évoque pas le massacre et minimise l'évennement. Le fusible Nivelle saute en mai 1917. Celui ci est envoyé en Algérie dans un obscure commandement. Pétain prend sa revanche et le remplace. La stratégie change peu mais Pétain doit faire face à une vague importante de mutinerie. Bien souvent les soldats refusent simplement de repartir à l'assaut et remettent en cause les tactiques voir les stratégies militaires. Très peu contestent le bien fondé de la guerre.

C'est dans ce contexte que se situe l'affaire du caporal Dauphin. En juin 1917 les permissions de son régiment sont annulées. Joseph Dauphin et plusieurs soldats qui l'accompagnaient ramassèrent alors une cuite mémorable. Sous l'effet de l'alcool (dont l'armée n'était pas avare, à fortiori pour envoyer sa chair à canon à l'assaut) et sans trop savoir ce qu'ils faisaient, ils auraient tiré quelques coups de fusil et lancé à la cantonade des propos séditieux. Un fois dégrisé et conscient d'avoir fauté, Dauphin s'attendait à récolter quelques jours de prison, mais à sa grande surprise et sans vraiment comprendre, ses supérieurs l'envoyèrent devant le Conseil de guerre. Ils avaient besoin d'un exemple.

Seul gradé parmi les hommes interpellés et pour avoir chanté un peu fort J'ai deux grands bœufs dans mon étable (version contredite par l'accusation), le caporal Dauphin, considéré comme meneur dans la vague des mutineries de 1917, fut condamné à mort et fusillé le 12 juin 1917 à la ferme de Fété, près de Ventelay dans l'Aisne. François Brugière, son camarade de Tauves, vraisemblablement impliqué dans la même séance de beuverie et désigné pour faire partie du peloton d'exécution, refusa de tourner son fusil contre Joseph. Condamné à 10 ans de travaux forcés, il fut envoyé au bagne de Chief (ex-Orléanville) où il mourut d'épuisement le 12 février 1918. Joseph Dauphin, quant à lui, repose dans la nécropole de la Maison Bleue à Cormicy dans la Marne : tombe n° 884.

Malgré de nombreuses campagnes de presse, il n'a jamais été réhabilité (toute requête de demande en révision étant jugée irrecevable par la justice après 1928).




Le 10 mars 1915 à cinq heures du matin, après deux mois d’accrochages sans résultat dans le secteur et deux récentes attaques infructueuses, les poilus de la 21e compagnie du 336e régiment d’infanterie reçoivent l’ordre de reprendre les positions ennemies établies au nord du village de Souain. Le terrain, déjà jonché de cadavres, se trouve pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. La préparation d’artillerie, au lieu de toucher les positions allemandes, envoie ses obus sur la tranchée française. Les hommes de la 21e Compagnie refusent, ce jour-là, de sortir des tranchées. Ils anticipent l’échec et l’inutilité d’une attaque qui les voue à une mort certaine. Le général Réveilhac aurait demandé de pilonner les positions françaises pour obliger les soldats à sortir de leurs tranchées. Suite à la désobéissance des hommes de la 21e compagnie, le général Réveilhac exige des sanctions. Le capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est tenu de transmettre à ses supérieurs une liste de 6 caporaux et de 18 hommes de troupe, choisis parmi les plus jeunes.
Le 16 mars 1915, les inculpés comparaissent devant le Conseil de guerre avec le motif : « refus de bondir hors des tranchées ». « Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les nôtres, soit par le feu des mitrailleurs allemands », déclarera le caporal Maupas lors de son interrogatoire.

Seuls 4 caporaux, l’un originaire de Bretagne et 3 originaires de Normandie, sont condamnés à mort le 16 mars 1915. Si le refus de sortir des tranchées était indiscutable, la faute était partagée entre tous les hommes et le choix de ces 4 caporaux fut totalement arbitraire.
Le lendemain, 17 mars 1915, en début d’après-midi et deux heures environ avant que n’arrive le recours en grâce qui commuait la peine en travaux forcés, Théophile Maupas, 40 ans, instituteur de Le Chefresne, Louis Lefoulon, 30 ans, cheminot aux Chemins de fer de l’Ouest à Caen, Louis Girard, 28 ans, horloger, originaire de Blainville résidant à Paris 17e et Lucien Lechat originaire de Le Ferré, 23 ans, garçon de café à Vitré sont fusillés. Maupas, marié, avait 2 enfants ; Lefoulon un et vivait en concubinage. Girard, marié, avait aussi un enfant, seul Lechat était célibataire.
Blanche Maupas, la veuve de Théophile Maupas, soutenue par la Ligue des droits de l’Homme entama un combat pour la réhabilitation de son époux et des autres caporaux fusillés de Souain qui dura près de deux décennies et qui, en-dehors de son activité d’institutrice, l’occupa à plein temps. Le 11 avril 1920, le ministère de la justice refusait d’examiner le dossier. 1926, Blanche Maupas crée le « Comité Maupas » qui deviendrait en 1928 « Comité national pour la réhabilitation des victimes de guerre ».
Par deux fois, malgré le long travail d’enquête et l’accumulation des témoignages, les demandes de réhabilitation avaient été rejetées. Eulalie Lechat, la sœur du caporal Lechat, avait elle aussi créé un comité en 1923 avec l’aide de la Ligue des Droits de l’Homme. Pendant plusieurs années, des meetings furent organisés dans toute la France ; les soutiens affluèrent de dizaines d’associations de mutilés de guerre et d’anciens combattants. Il y eut de nombreuses signatures demandant la réhabilitation des caporaux de Souain.


Sartilly 1923 : Blanche et Suzanne, la fille de Théophile, devant la tombe du caporal Maupas.
Il fallut attendre le 3 mars 1934 pour que la Cour spéciale de justice accepte de juger sur le fond et donne un avis favorable à la réhabilitation des 4 caporaux de Souain. Les épouses des fusillés reçurent le franc symbolique au titre de dommages-intérêts. Les veuves pouvaient enfin faire valoir leurs droits à pension.
D’après un article de wikipedia.
Blanche Maupas
Pour le 91ème anniversaire de l’armistice de la 1ere guerre mondiale, le mercredi 11 novembre à 20h35, France 2 diffuse Blanche Maupas. Blanche s’est battue toute sa vie pour réhabiliter le statut de son mari, fusillé pour l’exemple. Avec Romane Bohringer, Thierry Frémont dans le téléfilm de Patrick Jamain.
Une avant-première du film, le 4 novembre, a eu lieu en présence de Patrick de CAROLIS et des principaux Grands Maîtres des obédiences maçonniques Françaises. Dans ce téléfilm, le rôle de la Franc-Maçonnerie est évoqué au travers du personnage de Marc RUCART, avocat, homme politique et franc-maçon sous la 3° République.
Le téléfilm sera disponible en DVD dès le 12 novembre 2009 chez Koba Films Video.






Liens 
- Affaire des caporaux de Souain 
- Fusillés pour l’exemple 
- Maudite soit la guerre 
- Monuments aux morts pacifistes



Monday, November 19, 2012

"Histoire d'un bon bramin" de Voltaire

Je rencontrai, dans mes voyages, un vieux bramin, homme fort sage, plein d’esprit et très savant; de plus, il était riche, et, partant, il en était plus sage encore; car, ne manquant de rien, il n’avait besoin de tromper personne. Sa famille était très bien gouvernée par trois belles femmes qui s’étudiaient à lui plaire; et, quand il ne s’amusait pas avec ses femmes, il s’occupait à philosopher.

Près de sa maison, qui était belle, ornée et accompagnée de jardins charmants, demeurait une vieille Indienne, bigote, imbécile et assez pauvre.

Le bramin me dit un jour: « Je voudrais n’être jamais né. » Je lui demandai pourquoi; il me répondit: « J’étudie depuis quarante ans, ce sont quarante années de perdues; j’enseigne les autres, et j’ignore tout: cet état porte dans mon âme tant d’humiliation et de dégoût, que la vie m’est insupportable. Je suis né, je vis dans le temps, et je ne sais pas ce que c’est que le temps: je me trouve dans un point entre deux éternités, comme disent nos sages, et je n’ai nulle idée de l’éternité: je suis composé de matière; je pense, je n’ai jamais pu m’instruire de ce qui produit la pensée: j’ignore si mon entendement est en moi une simple faculté, comme celle de marcher, de digérer, et si je pense avec ma tête comme je prends avec mes mains. Non seulement le principe de ma pensée m’est inconnu, mais le principe de mes mouvements m’est également caché: je ne sais pourquoi j’existe; cependant on me fait chaque jour des questions sur tous ces points: il faut répondre; je n’ai rien de bon à dire; je parle beaucoup, et je demeure confus et honteux de moi-même après avoir parlé.

« C’est bien pis quand on me demande si Brama a été produit par Vitsnou ou s’ils sont tous deux éternels. Dieu m’est témoin que je n’en sais pas un mot, et il y paraît bien à mes réponses. « Ah! mon révérend père, me dit-on, apprenez-nous comment le mal inonde toute la terre. » Je suis aussi en peine que ceux qui me font cette question; je leur dis quelquefois que tout est le mieux du monde; mais ceux qui ont été ruinés et mutilés à la guerre n’en croient rien, ni moi non plus: je me retire chez moi accablé de ma curiosité et de mon ignorance. Je lis nos anciens livres, et ils redoublent mes ténèbres. Je parle à mes compagnons: les uns me répondent qu’il faut jouir de la vie et se moquer des hommes; les autres croient savoir quelque chose, et se perdent dans des idées extravagantes: tout augmente le sentiment douloureux que j’éprouve. Je suis prêt quelquefois de tomber dans le désespoir, quand je songe qu’après toutes mes recherches, je ne sais ni d’où je viens, ni ce que je suis, ni où j’irai, ni ce que je deviendrai. »

L’état de ce bonhomme me fit une vraie peine: personne n’était ni plus raisonnable, ni de meilleure foi que lui. Je conçus que, plus il avait de lumières dans son entendement et de sensibilité dans son coeur, plus il était malheureux.

Je vis, le même jour, la vieille femme qui demeurait dans son voisinage; je lui demandai si elle avait jamais été affligée de ne savoir pas comment son âme était faite. Elle ne comprit seulement pas ma question: elle n’avait jamais réfléchi un seul moment de sa vie sur un seul des points qui tourmentaient le bramin; elle croyait aux métamorphoses de Vitsnou de tout son coeur, et, pourvu qu’elle pût avoir quelquefois de l’eau du Gange pour se laver, elle se croyait la plus heureuse des femmes.

Frappé du bonheur de cette pauvre créature, je revins à mon philosophe, et je lui dis: « N’êtes-vous pas honteux d’être malheureux dans le temps qu’à votre porte il y a un vieil automate qui ne pense à rien et qui vit content? — Vous avez raison, me répondit-il; je me suis dit cent fois que je serais heureux si j’étais aussi sot que ma voisine, et cependant je ne voudrais pas d’un tel bonheur. »

Cette réponse de mon bramin me fit une plus grande impression que tout le reste: je m’examinai moi-même, et je vis qu’en effet je n’aurais pas voulu être heureux à condition d’être imbécile.

Je proposai la chose à des philosophes, et ils furent de mon avis. « Il y a pourtant, disais-je, une furieuse contradiction dans cette manière de penser; car, enfin, de quoi s’agit-il? d’être heureux. Qu’importe d’avoir de l’esprit ou d’être sot? Il y a bien plus: ceux qui sont contents de leur être sont bien sûrs d’être contents; ceux qui raisonnent ne sont pas si sûrs de bien raisonner. Il est donc clair, disais-je, qu’il faudrait choisir de n’avoir pas le sens commun, pour peu que ce sens commun contribue à notre mal-être. » Tout le monde fut de mon avis; et cependant je ne trouvai personne qui voulût accepter le marché de devenir imbécile pour devenir content. De là je conclus que, si nous faisons cas du bonheur, nous faisons encore plus cas de la raison.

Mais, après y avoir réfléchi, il paraît que de préférer la raison à la félicité, c’est être très insensé. Comment donc cette contradiction peut-elle s’expliquer? Comme toutes les autres. Il y a là de quoi parler beaucoup.

Monday, November 5, 2012

Il presidente delle telenovelas il Messico

Il presidente delle telenovelas il Messico sceglie Peña Nieto per fermare la mattanza dei narcos

03 luglio 2012

IL PRIMO cadavere del giorno dopo le elezioni messicane è quello di uno stagista americano trovato morto nel vano dell' ascensore dell' edificio dove risiedeva. Armando Montano, 22 anni, originario del Colorado, lavorava come praticante da alcune settimane presso l' agenzia Ap a Città del Messico ed aveva seguito le indagini sul recente scontro a fuoco avvenuto nell' aeroporto della capitale tra narcos e agenti federali. Con ogni probabilità un' altra vittima della guerra ai narcos mentre si finiscono di contare i voti delle elezioni presidenziali di domenica scorsa vinte dal candidato del Partito rivoluzionario istituzionale. Quando mancano meno del 10 percento delle schede da scrutinare Enrique Peña Nieto (Pri) vanta un solido vantaggio (38% contro il 32%) su Andrés Manuel Lopez Obrador (Prd) mentre la candidata del partito di governo uscente, Josefina Vazquez Mota (Pan), è al 25%. La vittoria, con maggioranza relativa, di Peña Nieto è stata subito riconosciuta dal presidente uscente, Felipe Calderòn, ma non dal suo principale avversario, Lopez Obrador, che già sei anni fa perse (allora fu appena lo 0,5% la differenza tra il primo e il secondo), denunciò brogli e si rifiutò per mesi di accettare la sconfitta. Telegenico e donnaiolo Enrique Peña Nieto ha promesso ai messicani un governo pragmatico e capace di ottenere risultati in economia e nella guerra contro il crimine organizzato costata fino ad oggi al Messico oltre 50mila morti (e migliaia di desaparecidos) negli ultimi sei anni. Secondo la maggior parte degli analisti ci sono due ragioni importanti dietro il successo di Peña Nieto, che rappresenta il ritorno al potere dopo 12 anni del Pri, partito che dominò il paese per settant' anni fino al Duemila. La prima va ricercata nell' alleanza del candidato, che ha sposato in seconde nozze una popolarissima attrice di telenovelas, con il potente network tv Televisa che per mesi ha mandato in onda una forsennata campagna pubblicitaria, quella che ha provocato la rivolta degli studenti universitari nelle ultime settimane prima del voto. Mentre la seconda haa che fare con la nostalgia dei messicani per il parFOTO: LAPRESSE tito-Stato che per molto tempo riuscì a mantenere la pace anche con i cartelli dei narcotrafficanti. Per fugare i sospetti di una strategia molto più morbida contro la criminalità organizzata il neo presidente ha chiamato come consulente il generale colombiano Oscar Narajo, famoso per la guerra vinta contro Pablo Escobar. Completamente diversa la situazione nel Distretto Federale di Città del Messico dove il candidato della sinistra (Prd), l' ex procuratore generale Miguel Angel Mancera, ha stravinto con oltre il 60 percento dei voti. © RIPRODUZIONE RISERVATA - OMERO CIAI

Saturday, October 27, 2012

J'attendrai



Rina Ketty - J'attendrai (Dino Olivieri), Pathé 1938
& Louise Brooks' photographs from 1920s

Sunday, August 26, 2012

Neale Donald Walsch



Version Française
« Conversations avec Dieu -- Le film » raconte l'histoire de l'auteur Neale Donald Walsch, qui, après un divorce, sans emploi et sans abri est devenu un messager spirituel et l'auteur internationalement reconnu sur la liste des meilleurs vendeurs du New York Times avec la série «Conversations avec Dieu». Film basé sur les livres de Neale Donald Walsch.

Sunday, July 1, 2012

Border Volleyball

yn tlahtoque teteuhctin culhuacan

Domingo Francisco de San Antón Muñón Chimalpahin Quauhtlehuanitzin (1579, Amecameca, Chalco—1660, Mexico City), usually referred to simply as Chimalpahin or Chimalpain, was a Nahua annalist from Chalco. His Nahuatl names (Nahuatl pronunciation: [tʃiːmaɬˈpaː.in kʷaːʍtɬeːwaˈnitsin]) mean "Runs Swiftly with a Shield" and "Rising Eagle", respectively.
Chimalpahin claimed descent from the lords of Tenango[disambiguation needed ]-Amecameca-Chalco.
He wrote on the history of Mexico and other neighboring nations in the Nahuatl and Spanish languages, but the majority of his works have not survived. The most important of his surviving works is the Relaciones or Anales. This Nahuatl work was compiled in the early seventeenth century, and is based on testimony from Indigenous persons. It covers the years 1589 through 1615, but also deals with events before the Conquest and supplies lists of Indigenous kings and lords and Spanish viceroys, archbishops of Mexico and inquisitors. Chimalpahin recorded the 1610 and 1614 visits of Japanese delegations to Mexico (led by Tanaka Shōsuke and Hasekura Tsunenaga, respectively).
He also wrote Diferentes historias originales (also known as Relaciones originales). This work is a compilation of claims and proofs of nobility asserted by Indigenous leaders of Chalco-Amequemecan. It was written to serve as a judicial guide for the viceregal authorities for the granting of privileges and offices to members of the Indigenous nobility. There are eight of these relaciones. All contain ethnographic, social and chronologic information of great value to historians.
His manuscripts came into the possession of Carlos de Sigüenza y Góngora. For an account of what happened to these documents after the death of Sigüenza, see Lorenzo Boturini Benaducci.


Chimalpahin Cuauhtlehuantzin Munon, Domingo Francisco de San Anton. Codex Chimalpahin, Vol. 1: Society and Politics in Mexico Tenochtitlan, Tlatelolco, Texcoco, Culhuacan, and Other Nahuatl Altepetl in Central Mexico: The Nahuatl and Spanish Annals and Accounts. Norman: University of Oklahoma Press, 1997. viii + 248 pp. $45.00 (cloth), ISBN 978-0-8061-2921-1.
Chimalpahin Cuauhtlehuantzin Munon, Domingo Francisco de San Anton. Codex Chimalpahin, Vol. 2: Society and Politics in Mexico Tenochtitlan, Tlatelolco, Texcoco, Culhuacan, and Other Nahuatl Altepetl in Central Mexico: The Nahuatl and Spanish Annals and Accounts. Norman: University of Oklahoma Press, 1997. vii + 248 pp. $48.00 (cloth), ISBN 978-0-8061-2950-1.
Reviewed by Charles C. Kolb (National Endowment for the Humanities)
Published on H-LatAm (January, 1998)
The Discovery, Translation, and Significance of a New Codex
In this assessment, I shall examine initially the context and background of an important Mexican codex found in 1983; comment on the translators, editors, and author; and summarize briefly the contents of this outstanding translation and annotation of an immensely significant new corpus.
These compelling, highly-recommended volumes provide a wealth of valuable and new materials on the politics and government, foreign relations, social life and customs, genealogies, calendics, and sixteenth-century prehispanic history of the Nahua--popularly known as the "Aztecs"--of central Mexico. "Aztec" is a general term used to connote the dominant late postclassic peoples of central Mexico. Non-Mesoamerican specialists and members of the general public sometimes use the terms Aztec, Nahua, Mexica, Mexica Azteca, or Culhua Mexica interchangeably--and often incorrectly. The archaeological term "late postclassic" correlates roughly with Aztec hegemony and the late prehispanic/prehistoric era.
Preceding the arrival of Cortes in 1519 C.E., the Nahua had already been the significant polity in central Mexico for several centuries, established a pan-Mesoamerican empire, and fostered major commercial linkages throughout the region under their political and religious control which they maintained by alliance and ritualized warfare. Their "Triple Alliance" was political-military confederation composed of three ethnic groups (and their cities) clustered in the Basin of Mexico in Lake Texcoco and on its shores. The groups included the dominant Mexica (at the city of Tenochtitlan), the Acolhuaca (at Texcoco), and the Tepaneca (at Tlacopan). For additional details on the Aztecs, consult Clendinnen's[1] or Coe's books,[2] and for the colonial period Nahua, see Lockhart.[3]
Nahuatl was the predominant language of central Mexico in late prehispanic times. Although there was no prehispanic written language that employed an alphabet, the peoples of central Mexico, among others in Mesoamerica, kept historic and legal records, and genealogies, and produced cartographic documents by creating codices. Codices were manuscripts composed by scribes who employed non-alphabetic glyphs (pictographic, ideographic, or phonetic) as mnemonic devices. Four pre-contact and more than thirty-five codices are known to have survived. These codices and other prehispanic and post-contact resources are detailed in the standard reference work essential to scholars of prehispanic and contemporary peoples in Mesoamerica, The Handbook of Middle American Indians, Vols. 12-15: Guide to Ethnohistorical Sources.[4] However, Codex Chimalpahin is--for good reason--not among the resources documented in this compendium.
In 1983, a cache of original Nahuatl- and Spanish-language documents composed by the seventeenth-century Nahua historian Don Domingo de San Anton Munon Chimalpahin Quauhtlehuanitzin (b. 1579 - d. 1660) was located in the archive of the Bible Society that was being rehoused in Cambridge University Library. These important documents, acquired in 1827 as a part of a corpus of indigenous-language materials obtained by the London-based British and Foreign Bible Society, were forgotten until they were moved to Cambridge and catalogued in 1982.[5] Three large volumes of original accounts about native life in Prehispanic and sixteenth century New Spain might have been lost to Mexican historiography except for the efforts of Wayne Ruiwet (College Library, University of California, Los Angeles). He apprised the senior translator of these works and served as the project's manuscript editor.
The senior translator and editor of the Chimalpahin Codex is Arthur J. O. Anderson who was for many years associated with the School of American Research in Santa Fe, and was internationally reknown for his skilled and perceptive translation and for his insightful scholarship on Nahuatl-language texts written by Fray Bernardino de Sahagun (b. 1499 - d. 1590). Anderson and his long-time colleague, the late Charles E. Dibble (University of Utah), had painstakingly prepared, translated, and provided annotations to a monumental 13-volume Florentine Codex: General History of the Things of New Spain.[6] The Florentine Codex, the standard appellation for the Sahagun texts, had originally been composed and translated into written Nahuatl during the period 1547-1569. With their parallel Nahuatl text and English translation, Dibble and Anderson created one of the most significant codices in Mesoamerican studies.
Anderson, not content with this achievement also undertook the translation and analysis of Chimalpahin's histories as well. The Florentine Codex set the stage and provided a model for the translation and annotation of the Chimalpahin Codex. Unfortunately, as the work neared completion, Anderson died on June the third 1996, and Susan Schroeder, who also served as general editor, undertook the task of publishing the transcription and translation of the Chimalpahin Codex.
Chimalpahin was born to a family of apparently modest means in year 1579 in the town of Chalco located in southern portion of the Basin of Mexico. Little is known of his early personal life, but he was not from the Nahua nobility and, therefore, his works offer an insightful contrast to the documents written by several other Aztecs who were members of high status positions. Chimalpahin provided both transcriptions and translations of documents and was also a participant in or witness to many events in Colonial Mexico. He was at the same time an historian, a copyist, a genealogist, and a chronicler who wrote for his fellow Nahua rather than for a Spanish audience. In addition, he was a contemporary of two Nahua nobles Don Fernando de Alva Ixtlilxochitl and Don Fernando Alvarado Tezozomoc, and the Jesuit priest Juan de Tovar. Chimalpahin knew the priest and, possibly both of the former, but definitely used passages from Ixtlilxochitl and Tezozomoc's works,[7] as well as from other prehispanic and colonial Nahuatl documents, in preparing his sociopolitical histories of the major polities of Mexico Tenochtitlan, Tlatelolco, Texcoco, and Culhuacan. In general, Chimalphin begins with the most ancient accounts and brings them forward to his own time. Durand-Forest (1987)[8] provides a full account of Chimalpahin's life and his other writings.
The Nahuatl-language Chimalphin Codex and its parallel English translation are rendered and annotated in the initial book and 129 pages of the second volume. This history of Nahua Mexico spans the period 670-1631 C.E. and begins with a summary (actually a lengthy abstract) in Spanish. The author furnishes the names of consultants, authors or owners of manuscripts and their locations, and emends texts with genealogical and historical materials. The narrative also cites the works of Tezozomoc and Chimalphin's own compilations which focus upon dynastic and Altepetl histories. "Altepetl" has no direct translation into English but denotes kingdom or ethnic state. The primary text in the Chimalpahin Codex is in the form of an annal, spanning the years 670-1569 C.E., but with particular detail after the beginning of the Mexica empire in 1427. Some of his sources were fragmentary, some overlap chronologically, and his more recent annals sometimes correct errors that he made in earlier treatments.
Wayne Ruiwet provides a very informative essay entitled "Physical Description of the Manuscripts" (Vol. 1, pp. 17-24), which precedes Chimalphin's Spanish-language summary and an English translation, "Mexican History or Chronicle" (Vol. 1., pp. 26-59). Chimalphin's Nahuatl text and the English-language translation, "Society and Politics in Mexico Tenochtitlan, Tlatelolco, Texcoco, Culhuacan, and Other Nahua Altepetl in Central Mexico" (Vol. 1, pp. 61-238; Vol. 2, pp. 18-128), were reorganized chronologically and edited by Anderson and Schroeder. Mexican history is traced from the earliest times through migrations, initial settlement, and the deaths of native rulers, and includes significant information on Nahua calendrics, and year counts from the annals of Ayala dating 1243-1562. The second volume begins with the arrival of the Mexica in the Basin of Mexico, traces the establishment of Tenochtitlan, and relates the conquest of Tlatelolco Culhuacan and other polities. It also provides detailed genealogies of the kings and lords of the members of the Triple Alliance, characterizes other lineage groups and inter-dynastic marriages, and ends with supplementary accounts of the Mexica month count, native and Christian calendars, and the Zodiac.
The second document, Exercicio quotidano, dates to 1547 and consists of 43 folios (Vol. 2, pp. 129-183) and was edited and translated solely by Anderson. The original is currently located in the Newberry Library, Chicago (Ayer Special Collection MS 1484). This work was a part of a Nahuatl "doctrinal encyclopedia" composed by Sahagun and copied by Chimalpahin and will be of paramount interest to students of church and ecclesiastical history in the colonial era of New Spain. The diverse collection of episodic, serial Nahuatl texts composing the third part of the second volume date to the years just prior to the conquest through the middle of the sixteenth century and concern the royal house of Necahualcoyotl and changes that took place in Texcoco during the colonial period, and includes commentaries on Hernando Cortes (Vol. 2, pp. 184-238). The Texcoca accounts of the conquest are especially valuable as is a letter from Juan de San Antonio.
Significant to scholars are that each volume has three detailed, comprehensive indices, one each for Individuals, Place Names, and Subjects. These are important finding aids should a researcher wish to consider individuals such as Axayacatl or Gabriel de Ayala, or locations such as Culhuacan, Teotihuacan, and Tlacopan, or subjects as diverse as foods, diseases, obsidian, sea shells (spondylus), adultery, sweat baths, or wet nursing.
The Chimalphin Codex ranks with various editions of the Codex Mendoza, a pictorial manuscript composed ca. 1541-1542, as a document providing a glimpse at the functioning of the former Aztec empire now under Spanish hegemony. See, for example, Berdan and Anawalt (1997). [9] Likewise, Chimalphin's writings are helpful in elucidating and clarifying the colonial era works of primary authors including Ixtlilxochitl (1975), Tezozomoc (1975), and Torquemada (1975).[10] The Cronica Mexicayotl, a major document credited to Alvarado Tezozomoc (1975), may now be credited to Chimalpahin based upon an analysis of handwriting and style (Anderson and Schroeder 1997[1]:8, 10). Therefore, because of his role both as an historian and copyist, the entire corpus of late sixteenth and early seventeenth-century Nahuatl historical literature should be reassessed.
The Chimalphin Codex joins other distinguished codices--Borgia, Florentine, Magliabechiano, Mendoza, and Nuttall, among others--in providing us with better insight to the central Mexican Nahua and their contemporaries. One would only wish that Anderson was alive to savor the fruits of his distinguished scholarship.
Notes:
[1]. Clendinnen, Inga. The Aztecs. New York: Cambridge University Press, 1991.
[2]. Coe, Michael D. Mexico: From the Olmecs to the Aztecs, 4th ed. rev. New York: Thames and Hudson.
[3]. Lockhart, James. The Nahuas after the Conquest: A Social and Cultural History of the Indians of Central Mexico, Sixteenth through Eighteenth Centuries. Stanford: Stanford University Press, 1991.
[4]. Cline, Howard F., vol. ed. The Handbook of Middle American Indians, Robert Wauchope (gen.ed.), Vols. 12-15, Guide to Ethnohistorical Sources. Austin: University of Texas Press, 1972-1975.
[5]. Jesson, Alan F., ed. Historical Catalogue of the Manuscripts of the Bible House Library, MSS 374, 3 vols. London: British and Foreign Bible Society, 1982.
[6]. Anderson, Arthur J. O. and Charles E. Dibble, trans. and eds. Florentine Codex: General History of the Things of New Spain, 13 vols. Santa Fe and Salt Lake City: School of American Research and University of Utah, 1950-1982.
[7]. Ixtlilxochitl, Fernando de Alva (Edmundo O'Gorman, ed). Obras historicas, 2 vols. Mexico, D.F.: Universidad Nacional Autonoma de Mexico, 1975; and Tezozomoc, Fernando Alvarado (Adrian Leon, trans. and ed.). Cronica mexicayotl. Mexico, D.F.: Universidad Nacional Autonoma de Mexico, Instituto de Investigaciones Historicas, 1975.
[8]. Durand-Forest, Jacqueline de. L'histoire de la Vallee de Mexico selon Chimalpahim Quauhtlehuanitzin (du XIe au XVe siecle, Vol. 1. Paris: Editions L'Harmattan, 1987.
[9]. Berdan, Frances F. and Patricia Reiff Anawalt, The Essential Codex Mendoza. Berkeley: University of California Press, 1997.
[10]. See Torquemada, Juan de. Monarchia indiana, 3 vols. Mexico, D.F: Editorial Porrua, 1975
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Yntemoca yntlacamecayo, yn tlahtoque yn teteuhctin yn ompa tlaca ypan altepetl 

Author: Cuauhtlehuanitzin, Domingo Francisco de San Antón Muñón Chimalpahin
Language: Nahuatl
Call number: gutenberg etext# 21802
Book contributor: Project Gutenberg
Collection: gutenberg
Release Date: June 11, 2007 [EBook #21802]




[Transcriber's Note: Overbars in the original are here represented by tildes. An English translation is available in Codex Chimalpahin, volume 2, ISBN 0-8061-2950-6.
Chimalpahin Quauhtlehuanitzin, Domingo de San Antón Muñón (1997b) [c.1621]. Codex Chimalpahin, vol. 2: society and politics in Mexico Tenochtitlan, Tlatelolco, Texcoco, Culhuacan, and other Nahua altepetl in central Mexico; the Nahuatl and Spanish annals and accounts collected and recorded by don Domingo de San Antón Muñón Chimalpahin Quauhtlehuanitzin (continued). Civilization of the American Indian series, no. 226. Arthur J.O. Anderson and Susan Schroeder (eds. and trans.), Susan Schroeder (general ed.), Wayne Ruwet (manuscript ed.). Norman: University of Oklahoma Press
]

La descendencia y generación de los Reyes, y Señores y naturales del pueblo de culhuacan y también de aquí de los Reyes y Señores. naturales en esta gran ciudad de mexico tenochtitlan, compuesto por los Señores de culhuacan.

Yntemoca yntlacamecayo, yn tlahtoque yn teteuhctin yn ompa tlaca ypan altepetl culhuacan yhuan nican tlahtoque teteuhctin yn ipan in tlaca huey altepetl mexico tenochtitlan, Oquitlallitiaque yn tlahtoque teteuhctin culhuacan

x  tochtli xihuitl. 670. años, ypan inyn acico yn motlallico. yn oncan culhuacan yn huehuetque chichimeca culhuaque ye ynpan acico ye cate yn xochmilca yn oncan calli xochmilco

 ix. acatl xihuitl 695. años. ypan inyn tlacat yn tepiltzin yn itoca Nauhyotzin ye iuh cenpohualli onchiquacen xihuitl cate yn culhuaque yn oncan culhuacan

v. calli xihuitl. 717 años. ypan inyn motlahtocatlalli yn tepiltzin yn itoca huehue Nauhyotzin tlahtohuani achto culhuacan ye hualconpehualti yn tlahtocayotl ye iuh cenpohualli omeyxiuhtia y nauhyotzin yn motlahtocatlallico. auh ye iuh nepa onpohualli onchicuexihuitl cate yn oncan culhuacan yn huehuetque chichimeca culhuaque

 iij. acatl xihuitl 767 años. ypan in momiquillico, yn tlacatl yn tepiltzin yn itoca huehue Nauhyotzin tlahtohuani catca achto culhuacan yn tlahtocat Onpohualli onmatlactli ypan ce xihuitl, //
Auh ça niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlali yn tlacatl yn huehue nonohualcatl tlahtohuani culhuacan

 iij. calli xihuitl 845 años. ypan in momiquillico yn itoca huehue nonohualcatl tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat yepohualli oncaxtolli ypã nauhxihuitl. //
Auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli yn itoca huehue yohuallatonac tlahtohuani culhuacan

x. tecpatl xihuitl 904 años. ypan inyn momiquillico tlacatl huehue yohuallatonac tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat yepohualxihuitl, auh ça niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca
quetzallacxoyatzin tlahtohuani culhuacan

vij. calli xihuitl 953. años. ypan inyn momiquillico yn tlacatl quetzallacxoyatzin tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat, ompohualli onmatlactli xihuitl, auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli
yn tlacatl yn itoca huehue chalchiuhtlahtonac tlahtohuani culhuacan

xiij. calli xihuitl. 985. años. ypan inyn momiquillico yn tlacatl huehue chalchiuhtlahtonac tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat. cẽpohualli onmatlactli ypan yexihuitl. auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn
motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca totepeuh tlahtohuani culhuacan

viij. calli xihuitl, 993. años. ypan in motlahtocatlalli yn itoca hueymac tlahtohuani huey tullam quin yehuatl in ompa conpehualtito yn tlahtocayotl, ayatle catca ynin ypiltzin yn totepeuh tlahtohuani culhuacan auh yn tetlahtocatlallito ytoca nauhyotzin yhuan yn itoca opochtli ynin pipiltin culhuacan

x. acatl xihuitl 995. años. ypan inyn oncan azcapotzalco yn motlallico yn acico yn huehuetque chichimeca in ye motenehua azcapotzalca yn quinhualpachotia ytoca huitzillihuitl yn chichimecatl. iuh quihualtlahtocapouhtia yehuatl quinpixotehuac iuhquima ynquauhtzonyo in ye cuel teyxhuihuan yn huehue teçoçomoctli tlahtohuani azcapotzalco, auh yehuatl ynelhuayo y nohuian tlahtoque

2. tochtli xihuitl. 1026. años. ypan in momiquillico yn tlacatl yn totepeuh tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat onpohualxihuitl ypan ome xihuitl. auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli ynic ome ytoca nauhyotzin tlahtohuani culhuacan

ix. tecpatl xihuitl. 1072. años. ypan in omomiquillico yn tlacatl ynic ome nauhyotzin tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat, onpohualli onchicome xihuitl, auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli yn itoca quauhtexpetlatzin tlahtohuani culhuacan

 j. calli xihuitl. 1129. años. ypan in momiquillico yn tlacatl quauhtexpetlatzin tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat, onpohualli oncaxtolli ypan yexihuitl auh ce xihuitl yn ayac tlahtocat.

2. tochtli xihuitl 1130 años. ypan in motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca huetzin tlahtohuani culhuacan yhuan ynic ome ytoca nonohualcatl yteuhctlahtocauh mochiuh yn culhuacan

 ix. tochtli xihuitl. 1150. años ypan in momiquillico yn tlacatl huetzin tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat cenpohualli ypan ce xihuitl auh tlacoxihuitl yn oncactimanca

x. calli xihuitl 1151. años. ypan in motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca huehue achitomecatl tlahtohuani culhuacan

iiij. acatl xihuitl, 1171. años ypan in momiquillico yn tlacatl huehue achitomecatl tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat, cenpohualxihuitl once auh tlacoxihuitl yn oncactimãca

v. tecpatl xihuitl, 1172. años. ypan in motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca quauhtlahtonac tlahtohuani culhuacan

v. calli xihuitl. 1185. años. ypan in momiquillico yn tlacatl quauhtlahtonac tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat matlactli onnahui xihuitl auh tlacoxihuitl yn cactimanca

vi. tochtli xihuitl. 1186. años. ypan in motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca Mallatzin tlahtohuani culhuacan

¶ vij. tecpatl xihuitl. 1200. años. ypan in momiquillico yn tlacatl mallatzin tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat, caxtolxihuitl, auh nimã yn cactimanca yn quauhtlahtolloc culhuacan yn ayac tlahtocat
cenpohualli oncaxtolli xihuitl

 iiij. tecpatl xihuitl, 1236. años. ye quin ipan inyn motlahtocatlallico yn tlacatl ynic ome ytoca chalchiuhtlatonac tlahtohuani culhuacan auh ye omito yn çan quauhtlahtolloc cenpohualli oncaxtolli xihuitl

 xiij. calli xihuitl 1245. años. ypan in momiquillico yn tlacatl ynic ome chalchiuhtlatonac tlahtohuani
culhuacan catca yn tlahtocat, matlacxihuitl auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca quauhtlix tlahtohuani culhuacan

vij. tecpatl xihuitl. 1252. años. ypan in momiquillico yn tlacatl quauhtlix tlahtohuani catca culhuacã yn tlahtocat, chicuexihuitl, auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli yn tlacatl ynic ome ytoca
yohuallatonac tlahtohuani culhuacan

 j. acatl xihuitl 1259. ypan in omomiquillico yn tlacatl ynic ome yohuallatonac tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat, chicuexihuitl, auh çan tlacoxihuitl yn oncactimanca.

2. tecpatl xihuitl, 1260. años. ypan in motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca tziuhtetl tlahtohuani culhuacan

xj. calli xihuitl. 1269. años. ypan in momiquillico yn tlacatl tziuhtetl tlahtohuani catca culhuacan yn tlahtocat matlacxihuitl, auh çan niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn motlahtocatlalli yn tlacatl yn xihhuitl temoc
tlahtohuani culhuacan

Auh nican ca ytlahtollo yn itemoca yn itlacamecayo yn tlacatl huehue huitzillihuitl achto tlahtohuani mochiuhca yn intlan teochichimeca mexitin yn otlipan yn oncan chapoltepec yn ayemo nican tenochtitlan yn oquic innenemillizpan ynic huallatiaque yn oquic hualmotlatlallitiaque ynic yecoque yn ixquichtĩ yn izqui tlayacatl yn huehuetque yn azteca mexitin teoculhuaque chicomoztoca

Auh ynic nohuian hualnentiaque yn mexica huehuetque teochichimeca ynic ompa hualquizque huallehuaque aztlan teoculhuacan ynic huallollinque yhuan ynic oncan quiçaco quinehuayan chicomoztoc yn huehuetque auh
niman oncan acico yn itocayocã tzonpanco auh yn iquac oncan acico in yehuantin huehuetque azteca mexitin yquac oncan tlahtocati yehuatl chane yn itoca tlahuizcalpotonqui teuhctli cenca quintlaçotlaque yn oncan mexica quinnamictiaya yn comitl yn caxitl, oncan motlallico yn mexica oncan nauhxiuhtique yn mocehuique

Auh oc cequintin huehuetque quitotihui yn iquac acico tzonpanco mexica yquac ompa tlahtocati yn xaltocan yn itoca tlahuizcalteuhctli tlahtohuani auh oncatca ce ypiltzin ytoca Ompanteuhctli. auh in yehuantin inyn tlahuizcalteuhctli mochi yc ompa aciticatca yn intlal yn inquaxoch yn tzonpanco auh yn ipiltzin yn itoca onpanteuhctli, nimã ye quitohua ye quilhuia yn ittatzin yn tlahtohuani tlahuizcalteuhctli quilhui notecuiyohe tlahthoaunie ma xinechmocahuilli ma niquimitta aquique ynin ye cate totlalpan niman quihto yn tlahtohuani
tlahuizcalteuhctli ca ye qualli tla xiauh tla xiquimitta aquique yn oncan omotlallico, niman onya yn tzonpanco, yn tlahtocapilli ompanteuhctli niman ye yntlan nemi yn mexica cexiuhti yntlan auh niman ye mononotza in mexica ye quihtohua aquin totlan nemi motollinia mexica ye ma ce xicmacacan yn amochpoch yn ompanteuhctli yc niman quimacaque ce yn imichpoch mexica, auh niman ye mopilhuatia oncan ye tlacati ynic ce cihuatzintli ytoca chimallaxotzin, ynic ome [struck out: ytoca] ya yehuatl yn itoca huehue huitzillihuitl, yniquey ytoca
tozpanxotzĩ ynin cihuatzintli xocoyotl yqu imeyxtin ypilhuã yn ompateuhctli

Auh yn achto otiquinteneuhque huehuetque yn iuh quitotihui yn iquac oncan acico tzompanco yn mexica ye omito oncan nauhxiuhtique auh yn iquac onca tzonpanco huellehuaque yn huallolinque mexica quin iquac
quinhualmacac quilmach ye ce ychpoch yn tlatohuani tzonpãco yn tlahuicalpotonqui teuhctli niman yaque tiçayocan yn mexica quihuicaque yn ichpoch tlahuizcalpotonqui teuhctli yehuatl quichiuh yn huehue huitzillihuitl, o yhui ỹyn quimaxallotihui tlahtolli yn huehuetq̃. auh macihui yn omoteneuh occan tlahtolli yn maxaliuhtica yece necoc campa quineltilitihui yn huehuetque ca yxhuiuhtzin yn tlahuizcalteuhctli tlahtohuani yn huehue huitzillihuitl, yn aço cihuayotica yn anoço oquichotica yn yeço ytlapallo,

Auh ynic ompa tzonpanco huallehuaque yn huallolinque mexica auh yn itoca tozcuecuextli yehuatl hualquauhtlahtotia yn intlan mexica yehuatl quinhualyacan ynin quin otlica tlacat auh onpohualxihuitl ynic
teyacan yn quauhtlato oncan quilpillique yn ixiuh yn tecpayocan ynic hualyatiaque mexica auh yn onmic tozcuecuextli, niman ye mononotza yn mexica ypan yn huehue huitzillihuitl ynic quitlahtocatlallizque auh
niman huallaque oncan motlallico ỹ mexica yn itocayocan amalinalpan yn azcapotzalco oncã quezquixiuhtique

 j. tecpatl xihuitl, 1272. años. ypan inyn omononotzq̃ mexica chichimeca huehuetque niman ye contlahtocatlallia yn huehue huitzillihuitl ynin huell achto yntlahtocauh mochiuh yn mexica ynic ompa huallaque aztlan ynin quitlahtocatlallique ça ye oc õcan yn amallinalpan azcapotzalco, auh çan ye ypan inyn omoteneuh xihuitl. j. tecpatl, niman huallaque yn oncan chapoltepec ynahuac yn itocayocan techcantitlan oncan nauhxiuhtique yn mexica yn motlallique oncan nauhxihuitl tlahtocat yn huehue huitzillihuitl

2. calli xihuitl 1273. años. ypan inyn huel mellahuac ynic oncan motlallico mexica yn techcantitlã yn inahuac chapoltepec ynic ompa huallehuaque amallinalpan azcapotzalco, auh oncan in nauhxiuhtique yn mexica

 v. tecpatl xihuitl 1276. años. ypan in oncan nauhxiuhtique yn techcantitlan yn mexica auh çã ye ypan inyn omoteneuh xihuitl yn oncã hualmiquanique atlacuihuayan mexican oncã Motlallico oc no nauhxiuhtique oncan ye ynpan acico yn oncan chaneque çan no chichimeca oquinmocniuhtitacico yn mexica oncan oquicuitacico yn atlatl auh yn quitemacac yn atlatl ytoca xohuitzil quinmacac yn mexica chichimeca auh ynin mexica yn iquac oacico ynpan in yehuantin oc cẽtlamantin oncan yeppa chanonoque quin yehuantin yn mexica oquintocayotitacico atlatl cuihuayancalque ypampa yn oncan quicuitacico ye omoteneuh yn atlatl oncan nauhxihuitl tlahtocat yn huehue huitzillihuitl chichimecatl

 ix. tecpatl xihuitl 1280. años. ypan inyn ic onmiquanique chapoltepec yn mexica azteca oncan onehuaque yn atlacuihuayan çan ye oc yehuatl yntlahtocauh mochiuhtihuitz yn mexica ỹ huehue huitzillihuitl chichimecatl ye quin ye iuh nepa chicuexihuitl motlahtocatlalli ynic õcan motlallico chapoltepec auh yc oncan cenpohualxiuhtique yn catca mexica yn chapoltepec

 x. calli xihuitl. 1281. años. ypan in momiquillico yn tlacatl yn xihuitl temoc tlahtohuani catca culhuacan yn ipiltzin acxoquauhtli yn tlahtocat matlactli omey xihuitl. // auh çã niman ipan inyn omoteneuh xihuitl yn
motlahtocatlalli yn tlacatl yn itoca coxcoxtli tlahtohuani culhuacan yn iquac yn ye quin ye nepa ce xihuitl oncan cate chapoltepec yn mexica, auh yn amaq̃meque chichimeca yn atonaltzin chichimeca teuhctli. yhuan tliltecatzĩ chichimeca yaotequihua, yhuan yn tlacatl quahuitzatzin tlayllotlac teuhctli, tlahtoque, ye quin oiuh ye matlactli omey xihuitl cate nepa yn icpac tepetl Amaqueme ynic acico yn omoteneuhque tlahtoque chichimeca yn iquac onmotlahtocatlalli coxcoxtli, auh ynin tlahtohuani coxcoxtli yeyntin quinchiuh ypilhuan ynic ce ytoca huehue teçoçomoctli eleltzin, ynic ome ytoca huehue acampichtli yniquey cihuatzintli amo huel momati yn itoca // Auh yn huehue teçoçomoctli helleltzin ce ychpochtzin quichiuh yn oncan culhuacan yece amo huel momati yn itoca cihuapilli ynin quihuallitlanique yn tenanca atlauhteca chalca yn intlahtocauh yn itoca ylloncueytl atlauhtecatl teuhctli quimocihuauhti ompa tlahcatito yntech quiz ynic ome ytoca ytzquauhtzin atlauhtecatl teuhctli teyxhuiuh oncã culhuacã

vj. tochtli xihuitl. 1290. años. ypan in quicauh yn itlahtocayo yn illoncueytl atlauhtecatl teuhctli, tlahtohuani catca atenco tenanco atlauhtlan chalco, Ynin ypiltzin yn huehue ytzquauhtzin atlauhtecatl teuhctli, auh yn itech catca tlahtocayotl yn oncan atenco chalco caxtolli omey xihuitl, auh ypan inyn omoteneuh yn vj. tochtli xihuitl, yquac quimixiptlahti yn illoncueytl quicahuilli yn itlahtocayo yn ipiltzin ynic ome ytoca ytzquauhtzin atlauhtecatl teuhctli mochiuh ynin piltontli yn iquac macoctlahtocayotl ynin ye cuel yccaton yn tlacatl coxcoxtli tlahtohuani culhuacan, auh çan ye ypan inyn omoteneuh yn chiquacen tochtli xihuitl ynic õcan onehuac atenco chalco yn piltontli yn itzquauhtzin atlauhtecatl teuhctli ynic ya ynic motlallito yn ompa amaquemecan yn toltecatzaqualti[struck out: tlan]tenanco [struck out: atlauh]tlan ompa tlahtocatito ynic ompa onmiquanique tenanca atlauhteca yn ipan in omoteneuh xihuitl ompa ypan acito yn ĩtlalmaceuhcauh yn tlacatl yn
itoca quahuitzatzĩ tlayllotlac teuhctli huel yehuatl yntlahtocatachcauh yn tenanca chalca auh çan no ypan inyn xihuitl omoteneuh yn tlahtohuani ylloncueytl atlauhtecatl teuhctli ompa ya yn cohuatl ichan yn aculhuacan yc cenya / auh yn iquac ypan in ye quin ye matlacxihuitl tlahtocati yn tlacatl coxcoxtli yn oncan culhuacan / Auh
ye matlactli once xihuitl oncan cate chapoltepec yn huehuetque mexica chichimeca ye iuh caxtolli onnahui [superscript: xivitl] quinpachohua yn tlahtocauh yn huehue huitzillihuitl, chichimecatl yn iquac ypan in
omoteneuh xihuitl,

2. acatl xihuitl. 1299. años. ypan in toxiuhmolpilli, auh ypan inyn omoteneuh yn. 2. acatl xihuitl ynic oncan cenpohualxiuhtique chapoltepec ynic oncan cate yn mexica chichimeca auh ye tlacoxiuhtica yn ipan in omoteneuh. 2. acatl xihuitl, yn onmiquanique mexica yn oncã ytocayocan yn acucolco, oncan quinyaotlatalhuique oncan yaoyahualloloque yn mexica huehuetq̃ çan ic mocemitohua chapoltepec oncan quinyaoyahualloque ynic nahualpolliuhque yn mexica ynchimal tlacuecuepaltica yn nahuapoliuhque auh in yehuantin mexica yn oquic ayemo quimatia in tleyn ninpan ye chihualloz otetlatlanique achtopa in ye tlachia in ye teytta, oneyaochichihualloc in mexica ye tetlatlania oquintlatlaniq̃ yn ixquichtin yn cenhueytlalhuacque yn tepaneca yhuan yn xaltocameca [struck out: yn quinnanquillique] oquimilhuique campa anmohuica yn amochintin ohuanmoyaochichiuhque niman yc oquinnanquillique oquitoque yn ixquichtin tepaneca yhuan yn
xaltocameca ca ompa tihui tiyaoquiçazque yn xochmilco, ancaço ye oncontlalli ytlahtol yn azcapotzalco tlaca yn xochmilco. yhuan culhuacan yhuan yn xaltocan yn ca mocẽtlallique yn ca mononotzque yn mexica chichimeca ynic quinnahualpollozque yn iuh niman ynpã quichiuhque mexica, niman õcan yaoyahualloque yn acucolco oncan chimaltlacuecuepaltica nahualpolliuhque yn huehuetque mexica oncã temac tlanque ynic nauhcampa ohuicalloque yn mexica ynic quinpeuhque auh yn oncã omoteneuh yn acucolco, oncan ynpan motlalli yn mexica huehuetque ynic quilpillizquia yn ĩxiuh, auh ayemo huel quilpillique yn inxiuh yn oncã acucolco ypampa yn yaoyotl oncã ynpan mochiuh, auh yhuan yn oncã omoteneuh yn acucolco oncan quimoquentique yn mexica yn quitocayotia amoxtli, auh ynic oncan quinyaoyahualloque mexica yn acucolco ye omtio, yehuantin yntlachichihual mochiuh yn tepaneca yhuã culhuaque yhuan yn xochmilca yhuan xaltocameca yn quinnamicque mexica chichimeca yn oncan chapoltepec ynic pehualloque ynic mitohua oncan
nahualpoliuhque yn acucolco, oncan qui macique oncan quimonehualtique yn quinhuicaque [struck out: yn quinhuicaque] culhuacan yn tlahtohuani huehue huitzillihuitl chichimecatl, yn achto yntlahtocauh catca mexica
ynehuan huicoque yn ichpoch ytoca azcatl xochtzin yhuan oc ce cihuatzintli yn huicoc ytoca tzihuacxotzin, yhuan yn ihueltiuh huitzillihuitl yn itoca chimallaxotzin, yqu in nahuixtin huicoque yn culhuacã auh yn oc ce yteyccauh huitzillihuitl, huicoc xaltocan yn itoca tozpanxotzin ynin cihuapilli amo mic çan quiquixtique, auh yn
oqu ixquich yntlapal quichiuhque yn amo huel temac huetzque huehuetque mexica yn tlayxnamicque yaoyotica yn oncan yn acucolco chapoltepec nahuintin ynic ce ytoca tzihuactli, ynic ome ytoca ce acatzin, yinquey ytoca huitzin ynic nahui ytoca contzin,

auh yn omotocateneuhque yn huehue huitzillihuitl yn ihuan ychpoch yn azcatl xochtzin yn ihuan yhueltihuatzin chimallaxotzin yn ihuã oc ce cihuatzintli yn iquin nahuixtin yn acucolco oncan quimonehualtique yn quinhuicaque ompa culhuacan çan pepetlauhtiaque çan nima ayoc tle yntech huetztia yntlahquen auh yehuatl yxpan quinhuicaque yn tlahtohuani coxcoxtli yxpan quinquetzato ynic quimittaz yn omalchihualloc huahue huitzillihuitl yhuã yn oc cequintin cihuatzitzinti, auh yn oquic ayemo quimonaxitiaya yxpan coxcoxtli,
nimã conilhuito ohuanoc yn huitzillihuitl yn intlahtocauh mexica yn oquicac niman quihto yn coxcoxtli ca ye qualli ma yciuhca xoconmictitihuetzican yntla oquimonaxitico

Auh in yehuatl yn huehue huitzillihuitl ynic quĩhuicaque yn ichpoch cenca quitlaocoltia yn atle ma ytlatzin ytech huetztia quilhuitacic yn tlahtohuani coxcoxtli yn huitzillihuitl tlahtohuanie ma ytlahtzin xicmotlaocollili y nochpochtzin, auh niman quinanquilli quilhui camo nicia çan iuh yaz. yn mochpoch auh yn oquimonittac, yn tlahtohuani coxcoxtli yn huitzillihuitl, yn ihuan ychpoch yn ihuan yhueltihuatzin chimallaxotzin yhuan tzihuacxotzin yc niman yxpan yn intlacatecollouh in diablo yn quimoteotiaya culhuaque yn quimonmictique yn huehue huitzillihuitl yhuan yn oc cequintin omoteneuhque cihuatzitzinti auh yn ixquichcauh tlahtocat huehue huitzillihuitl cenpohualli onchicuey xihuitl, oiuhqui yn ynic nahualpolliuhque ynic chimaltlacuecuepaltica
polliuhque yn azteca mexitin chichimeca huehuetque ynic quiytztinenque ynic quimaceuhque tlalli,

Auh oc cequintin huehuetque yn iuh quitotihui yn iuh qui[struck out: mic]mictique huehue huitzillihuitl quihto yn
tlahtohuani coxcoxtli quinahuati ynic ome ytoca achitometl yhuan yn oc cequintin pipiltin culhuaq̃ quimilhui ynin tla xoconmictiti yn huitzillihuitl, ma ompa tlamapan oztoc yn huixachtecatl ymapã xocõmictiti, yn tachitometl ca totlacauh auh yn oconmictito conilhuito yn coxcoxtli niccauhtzine ca otoconmictito yn huitzillihuitl, ca ye
qualli quihto yn coxcoxtli ca yc ticpopollohua yn huitzillihuitl cayocaque ytlaquillohuan yezque, yn iquac ypan in mictilloc huitzillihuitl, ye iuh nepa caxtolli omey xihuitl tlahtocati yn coxcoxtli tlahtohuani culhuacan

Auh çan ya yehuatl niman ipan inyn omoteneuh ỹ 2. acatl xihuitl 1299. años. in ye oiuh huicoque huehue huitzillihuitl, yhuan yn oc cequintin yn culhuacan quinmictito

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Ynic ce ytoca macuilxochitzin ynic ome cihuatl ynin cihuapilli amo momati yn itoca. quihuallitlan quimocihuahuati yn quauhpopocatzin tlahtohuani coyohuacan yehuantin oquinchiuhque oncan otlacatque
omentin ynpilhuan ynic ce ytoca Don hernando ce tochtzin tlahtohuani catca cuyohuacan auh ynin vmpa momiquillito yn huey mollan yn ihquac vmpa quinhuicaya mochintin tlahtoque yn Marques del valle.

Auh ynic ome ypilhuan quauhpopocatzin ytoca Don Juan de guzman ytztollinqui ynin yehuatl oquitlamiltico oytech tzonquiçaco yn tlahtocayotl cuyohuacan. auh ynin tlahtohuani Don Juan ytztollinqui yn quexquichtin ytech oquizq̃ ypilhuan tel tlacpac ye teneuhticate mochintin, auh çã yehuatl nican toconnextia yn iuh nican mexico tlacamecayoticate. yn tlahtocatlacamecayotica

Auh yn oc ce omotocateneuh yn ipiltzin acamapichtli tlahtohuani tenochtitlan. yn itoca ytzcohuatzin. ynin çan no tlahtohuani tenochtitlan. ynin quichiuh ce ypiltzin ytoca Teçoçomoctli. ynin tlahtocapilli. quin icel yuhqui ytoca mochiuh ynin tocaytl yn nican tenochtitlan. auh ynin omotocateneuh teçoçomoctli. ayc otlahtocat. yn
tenochtitlan çan tlaçopilli catca. auh yehuatl [superscript: oquinchiuhtia] yn eyntin tlahtoque. tenochtitlan. ynic ce ytoca tiçocic. ynic omeytoca Ahuitzotl. yniquey ytoca Axayaca ynin ça xocoyotl. auh ye achto yn otlahtocat. auh çate yn otlahtocatque yn omotocateneuhque ytiachcahuan yn tiçocic yhuan Ahuitzotl.

Auh yn omotocateneuh tlahtohuani Axayacatzin oquinchiuh omentin ypilhuan ynic ce ytoca Moteuhcçoma xocoyotl. huey tlahtohuani ypan acico yn españolesme ynin yehuatl quinnamic ynic ome ypilhuan axayacatzin ytoca cuetlahuatzin achtopa tlahtohuani catca yn ompa ytztapallapan auh çatepan çan nauhpohualilhuitl yn ontlahtocatico nican tenochtitlan yn oyuh momiquilli ytiachcauhtzin Moteuhcçomatzin xocoyotl.

Auh yn omotocateneuh Ahuitzotzin tlahtohuani tenochtitlan. yn conitlan yn quimocihuahuati tlatilolco cihuapilli ytoca tecapãtzin ynin ychpochtzin yn epcohuatzin tlahtocapilli tlatilolco. auh yn ahuitzotzin yn inehuan tecapãtzin yehuantin in oquichiuhque oncan otlacat çan icel yn quauhtimoctzin tlahtohuani tenochtitlan yhuan
tlatilolco. ynin yehuatl yn quilpique españolesme. yn ihquac poliuh mexicayotl tenochcayotl. yn ipan ylhuitzin S. tipolito. martyr. yn ipan yc 13. agosto. de 1521. años. auh çatepan ompan momiquillito. yn huey mollan ompa quinpilloque yehuan yn Don Pº tetlepanquetzatzin tlahtohuani tlacopan yehuatl ompan quintlatzontequilli yn Don fernando cortes marques del valle Ytztlacatlahtoltica. yquac mochintin in vmpa quinhuicac yn tlahtoque. ynin tlahtolli ytech tlaquixtilli yn bintula quimocahuilitiuh Don Alonso ximenez culhuacan chane Auh yz izquintin
vmpa otlahtocatque culhuacã nican tocateneuhticaticate ynic ce

Ynic ce ytoca achitometl

Ynic ome ytoca acxoquauhtli

Yniquey ytoca coxcoxtli

Ynic nahui ytoca huehue acamapichtli

Ynic macuilli ytoca xihuitl temoc

Ynic chiquacen ytoca acamapichtli. achto tlahtohuani mochiuh yn tenochtitlan—

Ynic chicome ytoca nauhyotl teuhctlamacazqui. ynin yehuatl quitlanillito yn mexica chichimeca yn acamapichtli ynic otlahtocatico tenochtitlan. yehuatl quihualmacauh. quihuallihua ynic quihualhuicac yllancueytl cihuaplli

Ynic chicuey ytoca Acaltzin—

ynic 9. ytoca xilomãtzin ynin ytech hualcotontica yn tlacamecayotl culhuacan

ynic 10. ytoca tlahtolcaltzin ynin oc ceppa ytech onpeuh yehuatl y tlacamecayotl culhuacan

ynic ii. ytoca teçoçomoctli ynin yehuatl yn ipan acico españolesme

ynic 12. ytoca pitzotzin

ynic 13. ytoca Don diego tiçaatzin moteuhcçoma

ynic 14. ytoca Don Balthasar toquezquauhyotzin

Achitometl tlahtohuani culhuacan quichiuh ce ypiltzin ytoca acxoquauhtli çan no tlahtohuani mochiuh yn culhuacan ynin quinchiuh omentin ypilhuan ynic ce ytoca coxcoxtli, tlahtohuani culhuacan ynic ome ytoca xihuitl temoc tlahtohuani culhuacan

Auh yn coxcoxtli tlahtohuani culhuacan oquinchiuh omentin ypilhuan ynic ce ytoca huehue acamapichtli tlahtohuani culhuacan ynic ome ytoca huehue teçoçomoctli ynin amo momati campa yn tlahtocatito ynin
tlahtolli ytech oquiz yn bintula quimocahuilitiuh tlacatl catca Don miguel sanchez ytzcactzin S. Sebastian atzaqualco chane catca